Le dépistage du cancer du sein s’adresse à toutes les femmes mais en particulier à celles qui ont plus de 50 ans. Réaliser un dépistage de façon régulière permettrait de baisser de façon significative le nombre de décès dus à cette maladie.
La nécessité d’un dépistage précoce
Les autorités sanitaires insistent sur le fait que cette démarche doit être faite dès 50 ans et si possible chaque année car plus une tumeur est découverte tôt, plus les chances de pouvoir guérir de ce cancer sont importantes. Le dépistage réalisé chez des personnes de 50 ans a permis de réduire les cas de mortalité de 25 %, ce qui est un chiffre important dans le domaine de la lutte contre le cancer.
Les tumeurs détectées lors de la mammographie peuvent être de moins de deux centimètres. Ce chiffre est important car lorsqu’elles sont inférieures à cette taille, les chances de guérison sont de 90 %. La mammographie réalisée tous les deux ans au minimum permettrait de sauver plusieurs milliers de femmes chaque année. Des campagnes de sensibilisation se multiplient donc pour encourager à faire cet examen simple.
Un examen doublement observé
Compte tenu des enjeux du dépistage du cancer du sein, les radiologues prennent leur rôle très au sérieux. La mammographie est soumise à un premier spécialiste qui indiquera son résultat. Pour avoir la certitude que la première lecture de la mammographie a bien été réalisée, un second praticien procède également à son étude et va venir confirmer le diagnostic ou au contraire indiquer qu’il a trouvé un élément suspect.
Il est recommandé aux femmes de prendre ce danger au sérieux et de pratiquer une mammographie qui ne leur demandera peu de temps et leur évitera de développer une forme de cancer plus agressive. Les moyens de lutter contre ce fléau existent donc le nombre de femmes qui se présentent à cet examen doit absolument augmenter. Prendre le risque de vivre avec un cancer du sein est beaucoup trop important car il cause de nombreux décès qui auraient pu être évités.